mais le fait que le peuple japonais lui-même nie cette réussite est un facteur qui met en danger

Le Dr Toynbee a fait l’éloge de la victoire finale du Japon sur l’impérialisme occidental… pourtant, le fait que le peuple japonais lui-même nie cet exploit est un facteur qui met le monde en danger.

10 janvier 2022

Ce qui suit est tiré d’un article du professeur agrégé de l’université Reitaku, Jason Morgan, publié dans le Sankei Shimbun d’aujourd’hui.

C’est une lecture essentielle non seulement pour le public japonais, mais aussi pour les gens du monde entier.

L’article de deux pages publié aujourd’hui dans le Sankei Shimbun, qui suit ce document, révèle clairement que le Parti communiste japonais et le Parti démocrate constitutionnel ne sont rien de plus que des partis à la mentalité colonisée.

Le Parti communiste, depuis sa création, a été un parti satellite du Komintern, et même aujourd’hui, il reste un parti antijaponais aligné sur le communisme.

L’arrivée des « navires blancs » et une crise de la gouvernance japonaise

Un jour, un navire battant pavillon étranger apparaît soudainement au large des côtes de l’archipel japonais.

Son chef affirme que le navire est venu pour la paix et la prospérité mutuelles.

Mais la posture menaçante est indubitable.

Plutôt que la paix mutuelle, le véritable objectif n’est-il pas l’établissement d’un nouvel ordre dans le Pacifique occidental ?

En effet, les nations entourant le Japon deviennent l’une après l’autre des États clients du pays propriétaire de ce navire.

Pourtant, le gouvernement japonais, engourdi par des décennies de paix, hésite à réagir.

Les bureaucrates japonais se renvoient sans cesse les responsabilités, convaincus que le fait de continuer à faire les choses comme avant finira par fonctionner.

Le Japon sera-t-il à temps ? Pourra-t-il protéger son indépendance ?

L’inquiétude se répand. L’avenir est incertain.

À la lecture de ce qui précède, beaucoup se souviendront peut-être du moment historique de 1853, lorsque les « navires noirs » du commodore Perry sont arrivés des États-Unis.

Mais il ne s’agit pas d’histoire, c’est une crise qui se déroule en ce moment même.

Pas la fin de la période Edo, mais une crise nationale actuelle

En 2022, les navires étrangers qui menacent le Japon sont des navires de la garde côtière chinoise, lourdement armés et opérant en vertu de la loi chinoise sur la garde côtière.

Ils agissent sous couvert de l’application de la loi, ce qui leur vaut le surnom de « deuxième marine ».

Ce sont des « navires blancs », et non des navires noirs.

Ce que la Chine apporte au Japon n’est pas la paix ou la prospérité, mais un nouvel ordre dans le Pacifique occidental et, à terme, dans le monde entier.

En décembre dernier, Sargis Sangari, lieutenant-colonel de l’armée américaine à la retraite et ami personnel, a tiré la sonnette d’alarme sur la sécurité nationale du Japon auprès des législateurs et des responsables à Tokyo.

M. Sangari est le fondateur et le PDG d’un groupe de réflexion axé sur les affaires du Moyen-Orient.

Selon lui, nous assistons à une récurrence de 1853.

L’ascension de la Chine, comme celle de l’Amérique autrefois, change la donne à l’échelle mondiale.

La manière habituelle de faire les choses au Japon ne suffira pas.

Il a également soulevé un autre point important qui mérite d’être pris en considération :

les États-Unis, dans leurs relations avec le Japon, font preuve d’une forme de « néocolonialisme ».

Inquiétudes face à une dépendance malsaine

Que signifie « néocolonialisme » dans ce contexte ?

Cela suggère que les États-Unis ont étendu leur influence de style impérial sur le Japon continental, après le démantèlement de l’Empire japonais après la Seconde Guerre mondiale.

Pourquoi les politiciens japonais ne font-ils aucun effort pour défendre leur propre pays ?

Peut-être que la racine se trouve dans cet état d’esprit néocolonial.

En effet, dans trois ans seulement, nous célébrerons le 80e anniversaire du régime d’après-guerre, un événement qui ne mérite guère d’être célébré.

Malheureusement, le néocolonialisme américain est devenu la norme parmi les élites politiques japonaises.

C’est contre cette dépendance malsaine que Sangari met en garde.

Avant d’affronter la Chine, les politiciens japonais ne peuvent même pas se résoudre à boycotter diplomatiquement les soi-disant « Jeux olympiques du génocide ».

Dans ce système néocolonial, le Japon semble avoir renoncé à sa souveraineté, voire à son identité même en tant que nation.

On pourrait dire que c’est un problème créé par l’Amérique, et que le Japon ne fait que récolter ce qui a été semé.

Mais près de 80 ans se sont écoulés depuis la guerre, le Japon ne peut plus blâmer l’Amérique.

Se libérer du régime d’après-guerre est désormais la responsabilité du Japon.

Le peuple japonais serait-il vraiment indifférent si son pays devenait une partie de la Chine ?

Il est compréhensible que l’héritage complexe de l’histoire moderne, résumé par l’expression « régime d’après-guerre », rende le Japon hésitant à affronter la Chine.

Pour y voir clair, il faut bien comprendre l’histoire moderne

L’une des cruelles ironies de l’histoire est que le Japon a perdu son indépendance pour protéger la souveraineté d’autres nations asiatiques contre l’impérialisme occidental.

C’est une histoire profondément complexe.

Mais l’histoire moderne ne détermine pas à elle seule le destin du Japon.

La guerre et le régime d’après-guerre ne constituent pas l’intégralité du Japon.

Si l’on adopte une perspective historique plus large, il devient évident que le fait que le Japon soit sous le contrôle d’un empire étranger est une situation tout à fait anormale.

Éviter le cauchemar du Parti communiste chinois

L’historien britannique Arnold Toynbee, dans son ouvrage A Study of History écrit entre les années 1930 et 1950, a reconnu le caractère unique de la civilisation japonaise.

Le politologue américain Samuel Huntington, dans son livre Le Choc des civilisations publié en 1996, a également souligné l’individualité civilisationnelle du Japon.

Le Japon est une grande civilisation, riche d’une indépendance historique et d’une identité culturelle qui n’appartiennent à aucun autre empire.

Si cette trajectoire historique est enfin bien comprise, alors il devient évident ce que le Japon doit faire.

Le Japon doit réviser la constitution imposée par les États-Unis, véritable carte d’identité de son statut néocolonial, reconnaître les Forces d’autodéfense comme une véritable armée dans la constitution, renforcer ses capacités et se préparer pleinement à toute provocation de la Chine.

Le Dr Toynbee a salué la victoire finale du Japon sur l’impérialisme occidental.

Pourtant, le fait que les Japonais eux-mêmes nient aujourd’hui cette réussite devient une source de danger mondial.

Pour briser le cauchemar du « nouvel ordre » que le Parti communiste chinois tente d’imposer au Japon et au monde,

le Japon doit retrouver l’indépendance qu’il a perdue en essayant de protéger d’autres nations asiatiques des empires occidentaux

et enfin se défaire de son statut de néocolonie des États-Unis.

Si le Japon ne le fait pas, la prochaine génération ne pourra plus hériter d’une nation appelée Japon.

Le pays pourrait bien tomber sous le contrôle du Parti communiste chinois.

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