Une grande perte pour le Japon et le monde – et une mise en accusation de la partialité des médias
Une grande perte pour le Japon et le monde entier — et une condamnation du parti pris des médias
9 août 2018
Takayama Masayuki est le seul et unique journaliste de ce genre dans le monde d’après-guerre.
C’est en août, il y a quatre ans, que j’ai découvert pour la première fois sa célèbre chronique Henken Jizai dans le magazine Shukan Shincho.
Les personnes qui s’abonnent et lisent attentivement le journal Asahi Shimbun, regardent les programmes d’information de la NHK, de TV Asahi et de TBS, et passent le reste de leur vie à travailler dur dans le monde réel pour le bien de la société, ne connaîtront jamais le nom de Takayama Masayuki.
Ce simple fait représente une perte énorme pour le Japon et le monde entier, et prouve clairement à quel point les reportages des médias tels que l’Asahi Shimbun et la NHK sont outrageusement partiaux.
Pourquoi ? Parce qu’ils cachent délibérément les trésors intellectuels les plus précieux du Japon, tels que Takayama, tout en élevant des pseudo-intellectuels superficiels et des personnalités culturelles autoproclamées qui défendent leur vision masochiste de l’histoire et leur faux moralisme.
Voici un extrait du dernier numéro de Shukan Shincho, publié hier :
L’ennemi de l’homme blanc
À la fin du XIXe siècle, les Blancs dominaient 99 % du monde, écrasant totalement les races jaune et noire.
Ils étaient narcissiques, avides de montrer leur prétendue supériorité sous une forme visible.
Ils ont d’abord choisi de glorifier leur intellect.
De l’espace à la médecine, ils ont fait des découvertes et résolu des mystères qui dépassaient l’imagination des personnes de couleur.
C’est ainsi qu’est né le prix Nobel.
Ils ont ensuite cherché à célébrer la beauté physique et la grâce cinétique.
C’est pourquoi Pierre de Coubertin a préconisé la renaissance des Jeux olympiques.
Partisan du darwinisme social, Coubertin n’aurait jamais imaginé que des « jaunes aux jambes courtes et maladroits » ou des « noirs incapables de distinguer l’avant de l’arrière » participeraient aux Jeux.
Mais leur monde auto-congratulatoire a commencé à être tourné en dérision.
Un coup dur leur a été porté par les estampes ukiyo-e exposées dans les galeries Art nouveau de Paris.
Van Gogh était abasourdi. Toulouse-Lautrec et Monet étaient stupéfaits.
Devant eux s’étendait un monde de beauté qui surpassait le sens esthétique supposé supérieur de l’homme blanc.
Il ne faut jamais faire confiance à ceux qui prônent un faux moralisme et le politiquement correct
9 août 2018
En rédigeant le précédent article, une autre pensée m’est venue à l’esprit.
Il suffit de regarder les nations dites « victorieuses », la Chine et la Russie, et la manière dont elles se comportent. Cela ne nécessite aucune preuve supplémentaire.
Takayama Masayuki nous rappelle qu’aux États-Unis, un membre du Congrès particulièrement stupide a déclaré un jour que « deux bombes atomiques n’avaient pas suffi », en utilisant apparemment les dessins animés japonais comme prétexte.
Qu’en est-il des politiciens qui se sont prosternés devant une telle pensée ? Qu’en est-il du Asahi Shimbun, de la NHK et des soi-disant universitaires, personnalités culturelles, avocats des droits de l’homme et groupes civiques qui ont suivi le mouvement ?
Ils sont, sans exception, totalement indignes de confiance.
Ceux qui colportent un faux moralisme et brandissent le « politiquement correct » sont, sans exception, des personnes sans intégrité.